Cellules / cercles
La cellule évoque l’infiniment petit qui bouge sans cesse. Dans son commerce avec les formes illusoires de l’existence, je laisse le geste s’exprimer librement, j’accompagne ce que cette pulsion trace et y impose de l’élan, du mouvement.
Le cercle, dans le zen, fait référence à la pratique quotidienne, soutenue, la pratique sans fin « gyogi ». Je le trace en résonance avec ce qui, pour moi, représente le cosmos et crée des planètes imaginaires, des parties d’univers où le grand Silence se trouve, au-delà de la portée de nos yeux, dans cet espace-temps éternel et incommensurable de notre esprit. L’appréhender en son cœur permet d’entendre le bruit immense que fait la rotation de la terre sur elle-même.
