Peinture sur verre
Présenter des œuvres sur verre, c’est un peu essayer de faire comprendre visuellement le boson de Higgs en voulant l’expliquer à la manière de la physique quantique. Toutes les équations sont permises pour essayer de comprendre la transparence, les superpositions des couleurs, la profondeur des formes, les mouvements de la lumière, mais il y a un hic. En regardant une partie de l’œuvre et, selon l’heure du jour, la transparence et l’aspect tridimensionnel parce que peint sur les deux côtés de la vitre, une tout autre dynamique de l’œuvre en harmonie avec celle qui lui répond, apparaît différente à chaque fois qu’on la regarde. En tournant la plaque de verre de l’autre côté, le même phénomène se produit avec une tout autre image, offrant ainsi à l’œil un autre tableau, un autre dynamisme.